Pollution : niveau élevé de poussières en suspension dans le Nord Pas-de-CalaisDepuis mardi soir, les concentrations de poussières en suspension dans l’atmosphère dépassent le niveau réglementaire dans la région Nord Pas-de-Calais. L'agglomération dunkerquoise est particulièrement exposée.
"Depuis mardi soir, les concentrations de poussières en suspension dans l’atmosphère dépassent le niveau réglementaire, fixé à 50 µg/m3 en moyenne glissante sur 24 heures (niveau d’information et de recommandation) sur la région Nord Pas-de-Calais", a annoncé ce mercredi l'association ATMO Nord Pas-de-Calais. "Au vu des conditions météorologiques annoncées (vent de secteur Nord-Est depuis la fin de semaine dernière qui a nettement faibli, températures douces et conditions anticycloniques depuis plusieurs jours) et des modèles de prévision de la qualité de l’air, le niveau d’alerte fixé à 80 µg/m3 en moyenne glissante sur 24 heures pourrait être atteint aujourd’hui, sur l’agglomération dunkerquoise".
Poussières en suspension : Concentrations relevées (en µg/m3) le mardi 16 septembre à 21h
Mardyck : 74.0
Saint-Pol-sur-Mer : 65.1
Gravelines : 64.6
Malo : 55.2
Calais Berthelot : 50.9
Boulogne sur Mer : 50.5
Campagne les Boulonnais : 50.3
ATMO rappelle que ces poussières en suspension trouvent pour origines principales les industries et le trafic automobile (ainsi que le chauffage, mais en hiver). Cet épisode de pollution est lié à des conditions météorologiques anticycloniques combinées à des masses d'air provenant de l'Est de l'Europe, qui ont favorisé la hausse des concentrations en poussières en suspension. Les inversions de température matinales ont entraîné des pointes de pollution, notamment sur les grandes agglomérations.
Il est recommandé aux personnes sensibles (enfants, personnes âgées, femmes enceintes, personnes déficientes respiratoires) d’éviter toute activité sportive ou physique intense, de veiller à ne pas aggraver les effets de cette pollution par d’autres facteurs irritants, de respecter le traitement médical en cours et de consulter un médecin en cas de gêne.
source : France 3 NPDC